Sur certaines photographies prises dans l’atelier, Chagall apparaît entouré de ses œuvres ou en train de les réaliser, permettant ainsi de visualiser le geste de l’artiste et donnant à voir les outils du peintre : chevalets, pinceaux, palettes, pigments, crayons, pastels sont autant de témoins de la matérialité des œuvres. À cela s’ajoutent de nombreux livres, révélant la diversité des sources d’inspiration de l’artiste. L’atelier se doit de permettre le travail. Des aménagements facilitent la réalisation d’œuvres de grand format grâce à la technique de la mise au carreau. Valentina et Marc Chagall font construire la villa La Collineà Saint-Paul-de-Vence où ils s’installent en 1966. Une importante partie de la maison est consacrée à l’atelier, constitué de plusieurs espaces où tout est pensé et organisé pour la création, à l’instar d’une pièce dédiée à la sculpture, d’une presse pour l’exécution de gravures et d’un ensemble de panneaux de grande dimension permettant le réglage vertical des compositions monumentales. Les œuvres sont ensuite accrochées et entreposées grâce à un système de supports coulissants fixés sur rails. Ainsi, l’agencement du lieu s’articule en fonction de la grande diversité des réalisations. Par ailleurs, une large baie est visible dans ses œuvres représentant l’atelier de Saint-Paul (L’Atelier à Saint-Paul, 1967) ou des photographies de ce même espace. Devant cette fenêtre, Chagall se consacre, à partir de 1977, au dessin de la grisaille sur les fragments des vitraux installés entre deux rails. Cette baie donne sur des orangers et des oliviers, comme à Vence d’où ils sont rapportés, et laisse entrer dans l’atelier cette lumière méditerranéenne qui inspire l’œuvre de l’artiste depuis son installation dans le Sud en 1949 jusqu’à la fin de sa vie en 1985.
Sur certaines photographies prises dans l’atelier, Chagall apparaît entouré de ses œuvres ou en train de les réaliser, permettant ainsi de visualiser le geste de l’artiste et donnant à voir les outils du peintre : chevalets, pinceaux, palettes, pigments, crayons, pastels sont autant de témoins de la matérialité des œuvres. À cela s’ajoutent de nombreux livres, révélant la diversité des sources d’inspiration de l’artiste. L’atelier se doit de permettre le travail. Des aménagements facilitent la réalisation d’œuvres de grand format grâce à la technique de la mise au carreau. Valentina et Marc Chagall font construire la villa La Colline à Saint-Paul-de-Vence où ils s’installent en 1966. Une importante partie de la maison est consacrée à l’atelier, constitué de plusieurs espaces où tout est pensé et organisé pour la création, à l’instar d’une pièce dédiée à la sculpture, d’une presse pour l’exécution de gravures et d’un ensemble de panneaux de grande dimension permettant le réglage vertical des compositions monumentales. Les œuvres sont ensuite accrochées et entreposées grâce à un système de supports coulissants fixés sur rails. Ainsi, l’agencement du lieu s’articule en fonction de la grande diversité des réalisations. Par ailleurs, une large baie est visible dans ses œuvres représentant l’atelier de Saint-Paul (L’Atelier à Saint-Paul, 1967) ou des photographies de ce même espace. Devant cette fenêtre, Chagall se consacre, à partir de 1977, au dessin de la grisaille sur les fragments des vitraux installés entre deux rails. Cette baie donne sur des orangers et des oliviers, comme à Vence d’où ils sont rapportés, et laisse entrer dans l’atelier cette lumière méditerranéenne qui inspire l’œuvre de l’artiste depuis son installation dans le Sud en 1949 jusqu’à la fin de sa vie en 1985.